top of page

L´état ,le parlement, le gouvernement et la justice 

Nous sommes libertaires mais pas anarchistes. Bien entendu, une communauté a besoin d’organisation,
de lois, de règles, et de personnes au sein de l’administration, de la police et de la justice qui veillent à leur respect.
Mais il faut clairement définir dans quels domaines de la vie l´État doit et/ou peut intervenir (ou pas) en termes
de « régulation » !


En principe, l’État a plusieurs tâches essentielles sur lesquelles celui-ci doit se concentrer. Il s´agit par exemple de la lutte contre la pauvreté, de la politique sociale, de l´éducation, de la santé, de la justice, de la sécurité intérieure, des infrastructures et de la protection des consommateurs.
Mais même dans ces domaines, une bonne dose de « privatisation » et d’auto-responsabilité ne peut pas faire
de mal : par exemple en renforçant la médecine libérale par rapport à l’économie planifiée actuelle.
En revanche, il existe des domaines où l’État a un rôle à jouer, mais doit garantir la plus grande liberté possible
aux acteurs : économie, indépendants, classe moyenne, logement, famille, agriculture, etc.

Dans les différents chapitres, nous expliquons quelles mesures ou non-mesures sont importantes pour nous.

UN ÉTAT MOINS PRÉSENT

En principe, nous souhaitons dans tous les domaines un État SVELTE, qui nécessite le moins de ressources
possible, et qui remplisse ses tâches essentielles de manière exemplaire.
Nous sommes favorables à une fonction publique bien formée qui assure cela. Cependant, nous voulons également le respect absolu des fonctionnaires envers le citoyen, ainsi que l´inverse :
les procédures et obligations inutiles (par exemple les documents répétitifs qui doivent être produits encore et
encore) sont tout aussi superflues, que excessives, les contrôles et sanctions disproportionnées, etc.
Le citoyen, pour sa part, doit toujours s´efforcer d´adopter un ton amical et empathique dans ses relations
avec les administrations.


Il est fondamental de considérer le citoyen comme un « client » de l’appareil d’État (et non comme un «
administrateur »), et de le traiter de la sorte. Comme pour l´Inspection Générale de la Police, il
devrait également y avoir un organisme auprès duquel 
tout citoyen peut déposer une plainte disciplinaire, axée
sur le modèle allemand connu comme ,,Dienstaufsichtsbeschwerde’ s´il a été traité de manière discriminatoire ou injuste.


Notamment en cette époque de grands progrès en matière de numérisation, il devrait être possible que
l’administration puisse accéder directement les données immobilières, extraits cadastraux, diplômes homologués, papiers de voiture, carte d´identité, passeport, certificat de résidence, autorisation de commerce, par le biais du numéro de matricule des citoyens, et tout autre document auquel les fonctionnaires autorisés (et bien sûr avec un contrôle
strict de la recevabilité de la recherche via les fichiers de connexion), au lieu de les exiger de chaque citoyen à chaque demande.

UNE VÉRITABLE SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE

Il s’agirait là d’une véritable « simplification administrative » … pour le citoyen !
Concernant le Parlement, il faut dire qu´il y a beaucoup trop peu de personnes qui y exercent une profession : cela nuit à la perception de ce qui est important pour les citoyens. Mais ici, c´est aux électeurs de comprendre 
enfin que rien ne changera tant qu´ils continueront à voter pour les mêmes personnes « connues » ... Un pas vers plus de « normalité » serait certainement d´augmenter les « congés politiques » et de rendre ainsi ce mandat plus attirant pour les personnes qui
travaillent.


De plus, il ne serait pas erroné d’élire les députés sur une seule liste, ce qui impliquerait la suppression des districts.
Au même temps, le nombre de députés pourrait être réduit de 60 à 40, économisant ainsi au niveau du budget.
Le règlement de la chambre organise, structure et contrôle le travail des députés de façon exemplaire et on peut dire que la chambre s´est constituée, da manière forte et solide.
Passons maintenant au gouvernement : pourquoi les ministres sont-ils quasi toujours élus directement à la
Chambre, alors qu´il est clair qu´ils n’y resteront pas et que des « remplaçants » sur leurs listes occuperont alors
ces places ?
Mais c’est justement par le biais de leur fonction, ainsi que l’exploitation des conférences de presse, des
inaugurations, des réseaux sociaux, des campagnes publicitaires, etc., ils acquièrent une telle renommée qu’ils deviennent incontournables.

DES MINISTRES APOLITIQUES

Ne vaudrait-il pas mieux que nos MINISTRES soient apolitiques ? Pourquoi une majorité de députés ne peut-
elle pas nommer à la tête des différents départements (bien que leur nombre pourrait évidemment être réduit) des individus compétents qui ne travailleront pas suivant la politique d’un parti, mais uniquement dans l´intérêt du pays ?
En tant qu´administrateurs sous la direction et le contrôle de la Chambre, élu par le peuple en tant que
son représentant ?


Ils devraient abandonner toute affiliation politique éventuelle, laisser la communication du ministère au porte-parole du gouvernement et consacrer le temps qu´ils gagnent (parce qu´ils n’inaugurent pas chaque pot de fleurs et ne se présentent pas à chaque fête du village) à leur travail.
Il faut moins de « plaisantins » et plus de ministres transparents, honnêtes, loyaux et engagés pour le bien commun (et non pas pour le parti qui leur a donné ce poste) !
Un tel gouvernement « non partisan » faciliterait également les propositions législatives, qui seraient ipso

facto moins politiquement et idéologiquement orientées envers certains partis !


Quant au troisième pouvoir de l´État, le pouvoir judiciaire, la création de l´organisme de contrôle était une décision importante et juste de notre chambre ! Il faut cependant se plaindre du fait qu´un trop grand nombre de hauts magistrats sont représentés ici et, malheureusement, un esprit corporatiste ne peut être exclu.
En outre, nous avons une vision complètement différente du parquet, le ministère public, qui, à notre avis, n´a rien à voir dans la magistrature proprement dite, mais devrait être un appareil administratif au sein du ministère de la Justice : les avocats de l’ État. (Staatsanwalt)
Donc pas non plus présent au Conseil National de la Justice !

LE PROCUREUR D´ÉTAT

Il est également incompréhensible que le citoyen voie son accusateur assis à la même table que son juge.
Cela donne tout simplement une mauvaise impression et de nombreux citoyens ont le sentiment que le 
procureur a plus à dire et a plus d´influence que lui ou son défenseur.
Les procédures doivent être radicalement simplifiées et raccourcies ! Il n´est pas possible que l´on doive attendre
des mois, voire des années pour obtenir un verdict dans une affaire qui nous tient à cœur, soit sur le plan émotionnel ou financier.
Les honoraires des avocats doivent être réglementés de manière bien plus claire et transparente. Le modèle
allemand de « valeur du litige » et la prise en charge des honoraires d´avocat en cas de perte d´un procès (au lieu de « l’indemnité de procédure » plutôt arbitraire qui est appliquée aujourd´hui) rendraient l´accès à la justice un fait plus réel pour tous les citoyens.

CONFIANCE

L´accès à la Cour constitutionnelle doit être élargi : aussi bien un député (immédiatement après l´adoption
d´une loi) que tout citoyen (s´il est concerné) devraient pouvoir saisir le tribunal le plus élevé et le plus
important de notre pays en cas de soupçons qu´une loi ou un règlement viole la constitution.

Toute loi jugée inconstitutionnelle par la Cour constitutionnelle doit être abrogée ou réformée dans les
plus brefs délais !
Le premier pouvoir (la Chambre), le deuxième (le gouvernement) et le troisième (le pouvoir judiciaire)
doivent toujours exister comme les piliers de tout notre système et être et rester irréprochables : c´est le sacrifice
nécessaire pour que les citoyens puissent leur faire absolument confiance!

Richter mit Buch
bottom of page