Familles, enfants, politiques d’impôts
Depuis trop longtemps, les familles ont été négligées par nos politiques. Le Parti Démocratique s´est même déclaré être contre une politique "nataliste".
Nous sommes pour ! Nous défendons le libre choix des parents, qui soit décident d´envoyer leur enfant dans une structure de garde, soit de s´en occuper à la maison !
Ce libre choix sera créé par le fait que notre État soutient financièrement les familles qui s´occupent de leurs enfants dans le domicile familial, de la même manière que si un enfant allait dans des structures de garde d’enfants. Aujourd´hui, cela représente environ
2000 EUR par mois et par enfant.
Ce choix devrait être laissé aux citoyens et non leur être imposé pour des raisons idéologiques.
Nous voulons aussi revenir au système précédant l’année 2015, où les allocations familiales étaient échelonnées et ne représentaient pas le même montant pour chaque enfant sous prétexte que « chaque enfant est également important ».
Les allocations familiales doivent bien sûr être indexées !
En matière de fiscalité, il convient à nouveau de prendre en compte le nombre d´enfants, avec un taux d´imposition dégressif pour chaque enfant de la famille.
En termes de politique budgétaire, il reste beaucoup à faire. En principe, le travail est aujourd’hui trop lourdement
imposé. Même en matière de progressivité, on a atteint des limites où l’on démotive les gens à travailler davantage si on les fixe encore plus haut. C’est contre- productif et il est scientifiquement prouvé que « trop d’impôt tue l’impôt ». Cela est bien sûr particulièrement
vrai pour les célibataires d’aujourd’hui.
TROP D´IMPÔT TUE L´IMPÔT
Les célibataires avec enfant(s) devraient être imposés exactement de la même manière que les couples avec enfants. Il ne devrait pas y avoir de différenciation entre statuts de célibataire, pacsé, ou marié !
Les veuves devraient rester dans leur tranche d´imposition : elles n´ont guère moins de dépenses du fait du décès de leur partenaire et devraient pouvoir continuer à vivre comme avant le décès.
Nous sommes contre toute taxe nouvelle ou plus élevée! Les droits de succession et les impôts fonciers en particulier sont des « impôts sur de l’argent déjà imposé », et sont donc fondamentalement immoraux et destructeurs pour l´esprit d’initiative et l’élan créateur
des gens.
Au contraire : la suppression totale des droits de succession pour les membres de la famille, par exemple jusqu´au 3ème ou 4ème degré, aurait un effet de signal et nous amènerait une certaine immigration d’individus riches qui dépenseraient alors leur argent ici et
contribueraient à la prospérité de notre société. « Comment voulez-vous financer cela ? » nous demande-t-on souvent.
Tout comme une famille qui doit gérer son budget, c´est aussi le cas de « l´État ». L’argent de nos impôts doit
être mieux géré, et de nombreuses dépenses inutiles ou excessives doivent être réduites !
Nous ne surchargerions pas nos obligations internationales (comme en matière d’aide au développement), réduirions radicalement les dépenses militaires (grâce à une neutralité selon le modèle suisse) et soumettrions généralement toutes les dépenses à examen, sans tabou.
C´est aussi parce que le taux d´emprunt de l´État ne doit en aucun cas augmenter afin de ne pas menacer notre
note « triple-A » et donc aussi notre place financière !
UN AUTRE TARIF
En revanche, la politique fiscale peut être utilisée pour favoriser certains investissements, qu´ils soient privés ou professionnels, notamment : augmenter massivement l´amortissement accéléré des investissements en logements locatifs, récompenser les mesures de
protection de la nature et des animaux au-delà de la simple déductibilité fiscale, de même pour la construction de vergers, de jardins, d´élevage de poulets, etc. (vie plus autarcique et plus saine).
Si vous accueillez chez vous des étudiants ou des personnes socialement vulnérables, ces revenus devraient rester exonérés d’impôt. Il existe de nombreux exemples de récompenses pour un comportement socialement souhaitable.
L’idée de base est toujours la suivante : pas de contrainte, mais une incitation. La TVA sur la construction d’habitation doit généralement être fixée au taux de 6% sans demande ni autorisation particulière, comme en Belgique, qu´il s´agisse de constructions neuves ou des réparations/rénovations.
Pour les personnes construisant leur première maison, le taux super réduit de 3% peut bien sûr rester, mais sans
limite de montant.
En revanche, la TVA pourrait augmenter de quelques points sur l´achat de produits de luxe.
L’enregistrement (c´est-à-dire la taxe sur l´achat d´un bien immobilier) pour l´achat d´une maison doit être drastiquement réduit pour le citoyen (cf. politique du logement)
Moins d´Etat - moins de dépenses - moins d´impôts !
Plus de liberté – plus d’initiative – plus de recettes fiscales !