
Coûts énergétiques, précarité sociale,
mesures climatiques
Pour le dire directement : le changement climatique était et est un FAIT, qu’il soit d’origine humaine ou
naturel. Le climat est en mutation permanente. Il n’est pas nécessaire d’être un « négationniste du changement climatique » pour remettre en question de manière critique la politique climatique actuelle :
- quelle est son utilité ?
- quels types de dommages à la nature, à l´environnement et à la biodiversité provoque-t-elle ?
- quelle misère sociale provoque-t-elle ?
Nous savons que l’argument suivant, à savoir « que fait la Chine, que fait l’Inde et quelle est notre contribution aux émissions de CO2 », n’est pas un argument valide.
Il faut donner le bon exemple. Mais quand-même : le Luxembourg se fait attribuer son « tourisme de carburants ». Quelle absurdité.
Qu´il s´agisse d´un ravitaillement à Arlon, ou à Perl, ou à Thionville : ça ne change rien aux émissions.
Le FAIT est que seulement environ un quart de nos ventes de carburant sont destinées à la consommation nationale.
Le Luxembourg n´a pas de centrale à charbon !
Dans l’ensemble de l’UE, il y en a 1179 (en date de mars 2022). En Chine 946, aux États-Unis 286, en Inde 253.
Les centrales électriques au charbon produisent 882 grammes de CO2 par kilowatt d´électricité. Le gaz
naturel seulement 440 grammes. Les centrales nucléaires n’en produisent quasiment pas.
Pendant que « l’exemple rayonnant », l´Allemagne, liquide les centrales au charbon et nucléaires, de nouvelles centrales nucléaires sont construites : elles n´alourdissent pas non plus le bilan CO2... Ici, la
Tchéquie, la Bulgarie, la Hongrie, la Hollande, la Suède, la Pologne et la France suivent cette voie. Tant que nous importons de l’électricité bon marché de France, la décision allemande ne nous fait guère de mal…
60% SONT POUR L´ÉTAT
Il en va différemment avec l´essence, le diesel, l´essence, etc. : les taxes incroyablement élevées (plus de 60 % du prix reviennent à l´État) rendent la vie difficile à de nombreux citoyens. Dans les zones rurales, il n’existe tout simplement aucune alternative de transport public. Cela aussi est un FAIT.
Les dégâts écologiques causés par les « mesures climatiques » sont énormes ! Le mercure, le cadmium, et le plomb sont des
substances toxiques pour l´environnement contenues dans chaque pile ou accumulateur.
La production d’une voiture électrique entraîne une émission importante de CO2. Une étude suédoise a calculé que la production d´une batterie d´une TESLA-S génère 15 à 20 tonnes de CO2.
L’électricité consommée n’est pas non plus « neutre en CO2 » (sauf si elle provient du nucléaire).
Si une voiture électrique n´utilise pas « d´éco-électricité », mais donc de « l´électricité carbone », le bilan CO2 n´est positif qu´après plus de 300 000 kilomètres parcourus.
Mais la production même « d’éco-électricité » est problématique !
LES ÉOLIENNES ET L’ÉCOLOGIE
Une éolienne utilise également des ressources telles que des terres rares, des tonnes de béton nocif pour le climat
(selon la taille 1300 m3 par roue), du métal (180 tonnes d´acier par éolienne), des espaces verts (et maintenant même des forêts !).
Ne parlons même pas de la destruction de nos paysages.
Pire encore, le déchiquetage des oiseaux, des insectes et des chauves-souris. (Mais ils ne sont protégés que si
une personne fait quelque chose dans la zone verte...) La science est complexe. Des études (Climatic Impacts
of Wind Powers, Miller et al.) calculent que si les États- Unis devaient couvrir la totalité de leurs besoins électriques avec des éoliennes, cela entraînerait une augmentation de la température de 0,24C° rien que par
le chauffage de l´air qu’ils causent. Jetons un coup d´œil aux conséquences sociales de la « politique climatique » :
Le fardeau imposé aux citoyens par les prix élevés, la taxe sur le CO2, les normes énergétiques coûteuses pour
les nouvelles constructions, sans parler du remplacement forcé des appareils de chauffage par des pompes à chaleur, etc., conduisent à une situation de précarité sociale.
Ceci est aggravé par les goulets de la chaîne d´approvisionnement, aux sanctions russes (en particulier dans le secteur
de l´énergie) et aux taux d´intérêt élevés.
Les mesures climatiques ne doivent pas conduire à des situations de précarité écologique et sociale.
Nous avons besoin d´une politique sensée qui, outre la protection du climat,
n´oublie pas non plus la protection de la nature et des espèces et surtout la dimension SOCIALE : nous ne voulons
pas d´éco-marxisme
