Protection de la Nature, des animaux et agriculture
L´agriculture, la conservation de la nature et le bien-être des animaux sont à la tête de notre liste de priorités !
Il s´agit avant tout de maintenir une nature propre et riche en espèces : eaux claires, qualité de l´air élevée, maintien et extension d´espaces de vie en réseau pour toutes les espèces animales, élevage d´animaux adapté à
l´espèce dans l´agriculture, etc.
Néanmoins, il faut considérer le suivant : les actions responsables de la part des citoyens sont nécessaires ! Il appartient au citoyen d´accepter l´offre de produits de qualité, locaux ou régionaux. Nous n’avons pas besoin d’obligations, de favoritisme, de « journées végétariennes » dictées par l’État ou de taxes supplémentaires sur le sucre.
Le plus gros obstacle sera que l´élevage d’animaux de boucherie adapté à l´espèce, est nettement plus coûteux que l´élevage classique en étable. Il en va de même pour les fruits et légumes issus de l’agriculture et viticulture biologiques. Pour que l´offre ne soit pas réservée à ceux
qui ne se soucient pas des prix, il faut soutenir notre agriculture, les viticulteurs, les maraîchers et les fruiticulteurs dans ce sens.
Il faut réformer la politique agricole européenne et subventionner massivement des mesures très claires et
importantes pour la diversité des espèces (bandes frontalières, haies en réseau, variétés à floraison, etc.), au même titre qu´un élevage respectueux des espèces ou une culture biologique.
Même nos propriétaires forestiers privés doivent pouvoir à nouveau fonctionner plus librement. La limitation idéologique de la déforestation n’est pas un moyen efficace, contrairement à la reforestation subventionnée, selon les essences plantées. Ce secteur a
également besoin de plus de consultants qui soient à la disposition de l´association des propriétaires forestiers et de leurs membres.
La loi actuelle sur la protection de la nature va beaucoup trop loin en ce qui concerne ce qui est encore exploitable en zone verte, et ce malgré la récente "ouverture".
JARDIN PRIVÉ EN ZONE VERTE
Par exemple, actuellement les volières privées à poules sont interdites dans la zone verte. Des jardins privés en zone verte ? Interdits. Agrandissement de la substance du bâtiment existant ? Impossible.
Nous avons grandi enfants dans les jardins de nos parents et grands-parents près de la forêt. Notre lien à la nature ne doit pas être « enseigné » : il se vit ! Surtout aussi les refuges et asiles pour animaux, les sanctuaires, etc. doivent pouvoir être réalisés en zone
verte, et cela sans démarches et études interminables ! Il y a une pénurie aiguë et de telles installations appartiennent à la nature !
Fiscalement, un certificat spécial devrait être créé pour favoriser spécifiquement les investissements dans de telles installations (au-delà de la déductibilité habituelle).
Tous les métiers verts, c’est-à-dire agriculteurs, vignerons, gestionnaires forestiers, paysagistes, jardiniers, gardes-forestiers, etc. doivent être valorisés et respectés. Des formations plus spécifiques et orientées vers la pratique doivent également être proposées.
Les énergies dites « durables » sont souvent néfastes à la nature et à la diversité des espèces et, in fine, elles ont également un mauvais « équilibre climatique ».
Il faut aborder de manière objective et scientifiquement fondée la question de savoir si les énergies « vertes » propagées sont réellement durables et respectueuses de la nature. Ce n’est souvent pas le cas des éoliennes ou des barrages hydrauliques. Même les panneaux solaires
sur la pelouse verte ne sont pas une solution : il est de toute façon préférable d´utiliser des surfaces étanches (par exemple les toits) pour cela.
La véritable conservation des espèces et de la nature nécessite une expertise plutôt qu’une idéologie.
CHASSE ET BIODIVERSITÉ
La chasse, par exemple, participe à la protection de la biodiversité et à la conservation des espèces.
Dans la forêt, il doit y avoir des zones de repos pour la faune sauvage, où aucune utilisation humaine (sauf pour la foresterie et la chasse) n´a lieu.
Un nourrissage dissuasif pour les sangliers, dans un but agricole, doit être autorisé, voire encouragé. Une seule harde de sangliers peut détruire des hectares de cultures en une seule nuit.
Tous ces métiers travaillent main dans la main pour garantir notre nature et notre biodiversité : un des biens les plus important que nous ayons à défendre ! Si l’État doit financer quelque chose, alors cette noble tâche en fait certainement partie !
AGRICULTURE
Depuis des décennies, notre agriculture est politiquement contrôlée par l’UE, que ce soit par le biais de quotas ou de subventions. Avec cela, l’UE dicte la direction comme elle le souhaite, et à chaque nouvelle loi agricole, la direction est redéfinie et elle
change. Ce qu’il nous faut dans l´agriculture, c´est une planification prévisible qui s´étend sur plus de 5 ans.
Des accords commerciaux internationaux comme le CETA, le TTIP, Mercursor, etc. sont fondamentalement les bienvenus, mais en ce qui concerne les produits agricoles, les « règles du jeu équitables », c´est-à-dire es conditions de concurrence équitables ne sont pas données :
1) ces pays ont des exigences complètement différentes des nôtres, ils ont des terrains plus larges et moins onéreux ;
2) les salaires sont plus bas dans de nombreux autres pays ;
3.) d´autres pays n´ont pas des exigences strictes comme les nôtres.
L´agriculteur reçoit des subventions afin que, en premier lieu, la nourriture reste accessible. Sans cette mesure, notre nourriture coûterait beaucoup plus cher.
Voici notre vision d’une agriculture juste et durable :- les mêmes conditions pour les produits importés que les produits luxembourgeois : par exemple, seuls les produits végétaux (céréales et maïs) sont autorisés à l´importation, qui sont également cultivés sans modification génétique ; et n´importer de la viande que lorsqu´il est certain que les animaux n´ont pas été élevés avec des hormones de croissance et que le bien-être des animaux n´a pas été foulé aux pieds.
- réglementation à long terme de la politique agricole (sécurité de planification)
- moins de bureaucratie ou de formations inutiles.
Aujourd’hui il faut documenter presque chaque étape dans la cour (tout ce qui entre ou sort). On parle toujours de "simplification administrative", mais il y a toujours quelque chose de nouveau à ajouter (par exemple, registre des pâturages)
Pour bénéficier des subventions agricoles (‘Landschaftspflegeprimm’, etc.), il faut suivre une formation théorique et pratique qui, cependant, au cours de la théorie, a peu à voir avec la pratique.
- moins et meilleures « labels » pour nos produits. Les 25 labels dont nous disposons au Luxembourg confondent le consommateur qui risque alors d´acheter le moins cher. Il faut surtout s´assurer qu´il s´agisse bien d´un produit luxembourgeois et non d´un simple
mélange ou d´une production transfrontalière.
- favoriser davantage les entreprises familiales : cela évite l’élevage de masse et garantit l’emploi.
- dans les cultures ainsi que dans les fruits et légumes, cultivez des variétés plus anciennes qui rapportent peut- être un peu moins de production mais peuvent être cultivées de façon plus « extensive »